Une stratégie pour gérer convenablement les POPs



« POPs :des polluants organiques persistants, un danger pour la santé et l’environnement »
Le rapport actualisé du plan de mise en œuvre de la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs), fait l’objet d’une session d’analyse par des services techniques publics et privés, des représentants de la société civile et du secteur informel. Au nombre de 60, ces techniciens ont examiné et validé, ce 20 avril  ledit rapport, pour une prise en compte de tous les nouveaux  POPs, qui sont des produits chimiques dangereux pour l’environnement et la santé humaine. Cet atelier ouvert par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières a été financé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Organisation  des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
Les POPs sont des résidus des produits chimiques. Ils sont dangereux pour la santé humaine et causent plusieurs pathologies entre autres le cancer, les malformations congénitales, la baisse du quotient intellectuel etc.
A la 7ème session de la convention de Stockholm en 2015, le nombre des POPs est passé de 12 à 23. Ces amendements appellent au titre de l’article 7 de la convention à l’évaluation et à la collecte des informations sur ces produits. Par ailleurs cet article met l’accent aussi sur le renforcement des capacités nationales afin d’intégrer les POPs additionnels dans les inventaires existant. Il faudra aussi évaluer leurs quantités de rejets et leur  source de provenance. Pour cela il a été demandé aux pays de mettre à jours les informations sur ces anciens produits chimiques.
Selon l’inventaire, on dénombre par exemple 100 tonnes de pesticides périmés et 3,7 tonnes de polybromodiphényléthers au Togo. Ces quantités inquiètent les autorités qui prévoient des actions pour les gérer.
Cette gestion, selon le point focal de la convention de Stockholm, M. Nadjo N’ladon se résume à l’élimination par destruction dans les laboratoires comme celui de Trédi en France, dont les négociations sont en cours, l’établissement d’une réglementation pour interdire leur importation et enfin à la sensibilisation sur les bonnes pratiques au sein des industries. Ce document sera présenté aux bailleurs pour la mobilisation des ressources a-t-il ajouté.
En ouvrant les travaux, le ministre Johnson a indiqué que le Togo a déjà identifié ses actions prioritaires à savoir l’achèvement des inventaires partiels réalisés, l’élimination des stocks recensés, le renforcement des capacités juridiques et institutionnelles et la promotion de la participation du public.
 Le Togo a ratifié la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants,  le 22  juillet 2004.