Une législation pour mieux protéger le littoral en Afrique



Des normes pour une bonne gestion du littoral de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud
Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, en collaboration avec le secrétariat de la Convention d’Abidjan, a organisé un atelier de consultation nationale pour  la validation d’instruments régionaux de coopération en vue d’une gestion intégrée et durable du milieu marin et de la zone côtière en Afrique au Sud du Sahara, le lundi 17 octobre 2016 à Lomé. Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières M. André Johnson a ouvert les travaux.
La Convention d’Abidjan a depuis trois ans entamé le processus de développement d’instruments régionaux de coopération pour une gestion participative de sa zone d’intervention. C’est dans ce sens  que des normes et protocoles ont été rédigés.  Il s’agit des : Normes et standards environnementaux liés aux activités pétrolières et gazières offshores, la gestion intégrée de la zone côtière, la gestion durable de la mangrove, et enfin les amendements sur les textes de la Convention d’Abidjan.
Ainsi, cette rencontre, qui se tient au lendemain du sommet sur la sécurité maritime et le développement en Afrique que le Togo a organisé, constitue une opportunité pour les experts nationaux d’examiner les projets de textes régionaux élaborés dans le cadre de la Convention d’Abidjan, en l’occurrence les projets de plans de contingence et de protocoles afin de proposer des textes adaptés aux réalitésafricaines pour un intérêt collectif en vue d’un développement durable.
« En cas de dégradation majeure de nos côtes, les préjudices occasionnés sont souvent énormes et difficilement supportables par l’Etat etles collectivités. Dès lors la mise en place etle respect des textes sous régionaux respectant les normes internationales sont d’une importance capitale » a souligné le ministre Johnson.
Le Togo s’est engagé depuis plusieurs années dans l’adaptation de son dispositif de prise en charge de toutes les questions liées à la sécurité environnementale, notamment à la lutte contre la pollution marine et à l’érosion côtière qui menacent ces dernières années les écosystèmes du littoral.
Le ministre Johnson a dans son discoursa déclaré être confiant de la pertinence des  résultats qui sortiront  de cette alliance. Il n’a pas manqué d’adresser une reconnaissance aux partenaires multilatéraux notamment l’Union Economique Ouest Africaine (UEMOA), l’Union Européenne (UE), la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour leur accompagnement.