Un plan de formation quinquennal pour le personnel



" Améliorer la qualification professionnelle pour accroître l’efficacité des prestations, une préoccupation des responsables du MERF"
Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF) a bénéficié d’un financement de la Banque Mondiale à travers le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) pour élaborer un  plan quinquennal de formation pour la période 2018-2022. Le but poursuivi est de renforcer les capacités des agents afin d’accroitre l’efficacité des prestations servies aux populations pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable. Les travaux de validation dudit plan qui a réuni les responsables centraux, régionaux et personnes ressources ont été ouverts par le représentant du ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, M. Tata Amégboh.
Le plan quinquennal de formation 2018-2022, est un outil stratégique de planification et d’orientation des actions dans divers domaines du MERF. Une fois mis en œuvre, il permettra de renforcer les compétences du personnel cadre en matière de conception de pilotage et d’exécution des activités spécifique à divers niveaux. Ce plan va, par ailleurs permettre à tous les profils d’être performant dans l’exécution des mandats qui leurs ont été confiés.
C’est un plan subdivisé en quatre parties. Selon le directeur des affaires administratives et financières, M. Awougnon Comlan, ce document part de l’analyse diagnostique, à la mobilisation des ressources en passant par les propositions de formations et les mécanismes de mise en œuvre.
Pour les 800 agents, il est prévu au moins 50 spécialistes en master, 20 docteurs dans certaines thématiques, sans compter le renforcement des capacités en termes de formation de courte durée pour un grand nombre. Eu regard aux enjeux de la protection de l’environnement et des ressources forestières pour les communautés togolaises et celles mondiales, une somme rationnelle de 2,200 millions pouvaient servir à la mise en œuvre a laissé entendre le consultant michel Yaméogo.
Pour le représentant du ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. Tata Amégboh, le département a déjà initié des formations concrètes avec le PGICT. Il s’agit de 298 agents en gestion durable des terres, de 44 officiers de police judiciaire et de 70 agents en gestion des aires protégées.
Face à la recrudescence des défis environnementaux, la disposition d’un plan de formation est primordiale pour accroitre le rendement du personnel en vue d’une meilleure mise en œuvre de ses programmes. Le plan quinquennal va satisfaire aussi aux exigences de programmation en matière de formation professionnelle suivant les orientations du cadre stratégique de modernisation de l’administration publique.