Réduction des polluants atmosphériques de courte durée



Le Togo résolument engagé dans la lutte contre les polluants de courte durée
La gestion durable de l’environnement est le souci constant du gouvernement togolais. Il a signé et ratifié plusieurs accords multilatéraux sur l’environnement (AME) dont la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. En lien direct avec cette convention, le Togo a adhéré le 26 mars 2014 à la Coalition pour le climat et l’air pur ou “Climate and Clean Air Coalition (CCAC) “ et vient de bénéficier du financement par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) du « projet de renforcement des capacités institutionnelles du Togo pour la réduction des polluants atmosphériques de courte durée de vie ayant un effet sur le climat ». 
Ce projet vise à :
  • renforcer les capacités institutionnelles du pays pour promouvoir la réduction des émissions des polluants incriminés encore appelés en anglais « Short-Lived Climate Pollutants =SLCP » ;
  • intégrer la réduction des SLCP dans les processus de planification nationaux pertinents en vue de contribuer à la mise en œuvre rapide et à grande échelle des activités visant à réduire les SLCP au niveau national et ;
  • renforcer la participation du Togo à des activités liées à d'autres initiatives de la CCAC.
Une structure est mise en place pour conduire les activités du projet dans le souci d’atteindre les objectifs de la CCAC, créée en 2012, de la volonté du PNUE et de certains pays dont les Etats-Unis d’Amérique.
Le but visé est de réduire les émissions de certains gaz à effet de serre et autres polluants, ayant une courte durée de vie dans l’atmosphère : le méthane (CH4), l’ozone troposphérique (O3), les hydrofluorocarbures (HFC), le noir de carbone et  des dioxines, par une prise d’actions concrètes et à grande échelle, afin de protéger l’environnement et la santé humaine, de promouvoir la sécurité alimentaire et énergétique et de lutter contre les changements climatiques.
Les conséquences de ces polluants sont multiples dont, entre autres, les maladies respiratoires conduisant à un grand nombre de décès estimés à six millions par an ; les pertes agricoles  de l’ordre de dizaines de millions de tonnes par an dues aux changements climatiques.
Les actions de réduction doivent être dirigées vers les principales sources de ces polluants qui sont l’agriculture et la sylviculture, la production de briques cuites, les foyers et fours de cuisson, les véhicules à diésel, les hydrofluorocarbures, la production de pétrole et de gaz et les déchets ménagers.
Ces actions de réduction contribuent à réduire d’au moins 0,5 °C et à ralentir le réchauffement planétaire d’ici à 2050, pour éviter de dépasser la cible de 2 °C, un objectif également visé par les négociations dans le cadre de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).