Pour une continuité de gestion des sous-projets dans la région de la Kara



Dans la région de la kara, quatorze sous-projets communautaires ont bénéficié de l’appui du PGICT et sont en cours d’exécution en plus des deux de la phase pilote, soit un total de 16 projets.
Pour se faire une idée claire de comment les activités évoluent sur le terrain à quelques mois de la fin du PGICT, une rencontre de partage et de capitalisation pour la durabilité des acquis est initiée à l’endroit des porteurs desdits projets, ainsi que de leurs partenaires que sont les AGAIB et les ONG qui les appuient sur le terrain. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au palais de congrès de Kara et présidée par le secrétaire général, M. Sama Boundjouw qui avait à ses côtés le préfet de la Kozah, le col Bakali.
Dans cette partie du pays six (6) préfectures sont concernées; sur les 14 projets communautaires, huit (8) font partie de la thématique gestion durable des terres, à cause du niveau de dégradation du couvert, du lessivage et de l’appauvrissement des sols constatés à certains endroits dans ces localités, entrainant de vastes surfaces incultes.
En dehors des 8 projets, il y a quatre (4) sur la gestion durable des forêts et les 2 restants ont porté sur la gestion des risques des catastrophes dans la ville de Bassar. Ces derniers ont constitué à faire des caniveaux au pied de la montagne barba Bassar afin de canaliser les eaux de ruissellement. Un projet qui a été  apprécié par la Banque mondiale et qui a suscité encore un autre financement pour poursuivre les caniveaux en aval afin de sauver d’autres quartiers.  « Je suis très fier des ouvrages réalisés, ils ont permis de sauver les bâtiments situés au pied de la montagne. Les habitants sont aussi fiers puisque la saison des pluies ne constitue plus une inquiétude pour eux, j’exprime au nom des populations, ma gratitude au gouvernement et à la Banque mondiale » a souligné, M. Nabine  Pierre de l’ONG FADI : Femmes Action pour un Développement Intégral.
Le financement de l’ensemble des sous-projets de la région de la Kara est évalué à 400 000 000 de francs CFA. Au jour d’aujourd’hui, le taux d’exécution financière est de 62,47 o/o avec un décaissement de 241 643 371 FCFA, selon la coordination d’AGAIB-Kara.
Selon les responsables du MERF, les porteurs desdits projets doivent beaucoup faire attention et accélérer les activités restantes puissent qu’une mission de suivi de fin de projet est éminente et se tiendra avant le 31 mars 2017, fin des activités des sous projets communautaires.
Pour ceux dont les activités sont axées sur le reboisement, la gestion durable des forêts communautaires et sacrées, une vigilance accrue en ces temps de feux de brousse est nécessaire. Les comités anti-feu doivent être renforcés en équipements et en personnel et les pare-feu  tracés selon les dimensions requises pour éviter d’annihiler les efforts de plusieurs années.
Le représentant de projet PGICT à la Banque mondiale a suivi avec intérêt les travaux de Kara puis souhaité que le rapport d’achèvement du gouvernement et celui de la Banque mondiale de fin du projet soit satisfaisant sur les différents aspects institutionnels, techniques, sauvegarde environnementale et sociale et passation de marché. C’est la seule condition qui va motiver les bailleurs pour la mobilisation des fonds additionnels. En définitive les partenaires ne seront là que si les résultats de nos  107 projets s’inscrivent dans la durée a conclu le directeur de l’inspection des ressources forestières, Folly Djiwonou.