L’IFN et le PNACC, des boussoles pour gérer les ressources forestières
Le couvert forestier du Togo désormais bien maîtrisé
Dans le cadre de la reprise de la coopération bilatérale entre la République fédérale d’Allemagne et le Togo, Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF) en collaboration avec la GIZ a organisé un atelier la validation du Plan National d’Adaptation aux Changement Climatique (PNACC) couplé de la présentation des résultats du premier Inventaire Forestier National (IFN) du Togo le mardi, 25 octobre 2016 à l’hôtel Sarakawa. Le ministre André Johnson a ouvert les travaux.
Les gouvernements de ces deux pays ont convenu de mettre en œuvre plusieurs programmes pour faire face aux changements climatiques notamment : le Programme « Appui à la planification nationale de l’adaptation aux changements au Togo » et le Programme « Appui au REDD+ Readiness et réhabilitation des forêts au Togo » conformément à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique.
C’est dans ce contexte que le Togo s’est résolument engagé en 2014 dans le processus de la planification nationale de l’adaptation aux changements climatiques et à la réalisation de son premier inventaire forestier avec l’appui de la GIZ.
Les effets des changements climatiques sont déjà perceptibles partout sur notre planète, et le Togo n’en échappe pas malheureusement ! Ce phénomène est en train de désorganiser dangereusement les écosystèmes. Il appauvrit la diversité biologique déjà sous grande pression humaine.
Les pays d’Afrique de l’Ouest dont le Togo, sont très vulnérables aux changements climatiques ; et, selon les experts sur l’évolution du climat, les impacts des changements climatiques pourront, d’ici 2100 infléchir l’élan de croissance de l’économie de nos pays. Même les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement planétaire à 2°C, ne garantissent pas la survie de l’homme à l’horizon 2100. Aussi, urge-t-il aujourd’hui de s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques en cours et à venir tout en cherchant à limiter le réchauffement en accroissant sensiblement nos ambitions en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’absorption du carbone.
C’est pourquoi, lors de la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Climat, à Bali en 2007, il a été proposé la mise en œuvre du mécanisme de la Réduction des Emissions issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+) dans les pays en développement afin de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, le secteur forestier offre des emplois et contribue à la croissance économique. En 2011, ce secteur a employé 146 000 personnes, soit 4,8% de la main d’œuvre total du pays et contribué au PIB à hauteur de 18,32% en 2015. Par ailleurs, il permet de couvrir les besoin en bois énergie de près de 86% de la population togolaise et en bois d’œuvre, nourrit nos populations, soigne des maladies et alimente la recherche.
A cet effet, l’inventaire forestier dont les résultats sont connus aujourd’hui, constituent un préalable et permettra en outre d’alimenter les actions d’adaptation afin de garantir durablement les moyens de subsistance et d’augmenter la capacité d’adaptation de nos populations largement dépendantes des ressources forestières.
Ce premier inventaire forestier national (IFN) permettra de constituer une base de référence pour la construction des outils appropriés de gestion des ressources forestières pour faciliter la prise de décisions rationnelles en matière de reboisement, de gestion, de production et d’exploitation des ressources forestières aux niveaux national, régional et local. Par ailleurs, cela permettra au Togo de se positionner sur le marché carbone, de préserver les moyens de subsistance de milliers de togolais employés dans les secteurs forestiers et de l’agriculture et de contribuer à la lutte contre la pauvreté.
La corrélation entre les forêts, l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques est indéniable, voilà la validation de ces deux documents est orientée vers la mise en œuvre des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) du Togo.
Les gouvernements de ces deux pays ont convenu de mettre en œuvre plusieurs programmes pour faire face aux changements climatiques notamment : le Programme « Appui à la planification nationale de l’adaptation aux changements au Togo » et le Programme « Appui au REDD+ Readiness et réhabilitation des forêts au Togo » conformément à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique.
C’est dans ce contexte que le Togo s’est résolument engagé en 2014 dans le processus de la planification nationale de l’adaptation aux changements climatiques et à la réalisation de son premier inventaire forestier avec l’appui de la GIZ.
Les effets des changements climatiques sont déjà perceptibles partout sur notre planète, et le Togo n’en échappe pas malheureusement ! Ce phénomène est en train de désorganiser dangereusement les écosystèmes. Il appauvrit la diversité biologique déjà sous grande pression humaine.
Les pays d’Afrique de l’Ouest dont le Togo, sont très vulnérables aux changements climatiques ; et, selon les experts sur l’évolution du climat, les impacts des changements climatiques pourront, d’ici 2100 infléchir l’élan de croissance de l’économie de nos pays. Même les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement planétaire à 2°C, ne garantissent pas la survie de l’homme à l’horizon 2100. Aussi, urge-t-il aujourd’hui de s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques en cours et à venir tout en cherchant à limiter le réchauffement en accroissant sensiblement nos ambitions en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’absorption du carbone.
C’est pourquoi, lors de la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Climat, à Bali en 2007, il a été proposé la mise en œuvre du mécanisme de la Réduction des Emissions issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+) dans les pays en développement afin de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, le secteur forestier offre des emplois et contribue à la croissance économique. En 2011, ce secteur a employé 146 000 personnes, soit 4,8% de la main d’œuvre total du pays et contribué au PIB à hauteur de 18,32% en 2015. Par ailleurs, il permet de couvrir les besoin en bois énergie de près de 86% de la population togolaise et en bois d’œuvre, nourrit nos populations, soigne des maladies et alimente la recherche.
A cet effet, l’inventaire forestier dont les résultats sont connus aujourd’hui, constituent un préalable et permettra en outre d’alimenter les actions d’adaptation afin de garantir durablement les moyens de subsistance et d’augmenter la capacité d’adaptation de nos populations largement dépendantes des ressources forestières.
Ce premier inventaire forestier national (IFN) permettra de constituer une base de référence pour la construction des outils appropriés de gestion des ressources forestières pour faciliter la prise de décisions rationnelles en matière de reboisement, de gestion, de production et d’exploitation des ressources forestières aux niveaux national, régional et local. Par ailleurs, cela permettra au Togo de se positionner sur le marché carbone, de préserver les moyens de subsistance de milliers de togolais employés dans les secteurs forestiers et de l’agriculture et de contribuer à la lutte contre la pauvreté.
La corrélation entre les forêts, l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques est indéniable, voilà la validation de ces deux documents est orientée vers la mise en œuvre des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) du Togo.
