Les biologistes et chimistes à l’école de la gestion des déchets dangereux



La deuxième phase du Projet 35 « Gestion des déchets chimiques et biologiques dangereux sur la façade atlantique africaine »,
est une initiative des Centres  d’Excellence de l’Union Européenne. Elle s’inscrit dans le domainede la lutte contre les menaces d’origine nucléaire, radiologique, biologique, ou chimique (NRBC).Cette deuxième phase du projet 35 s’est déroulée du 24 au 26 mai 2016 à la Paroisse Universitaire Saint Jean Apôtre de Lomé. Une  formation des formateurs sur la gestion des déchets chimiques et biologiques dangereuxorganisée  par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières en collaboration  avec  l’Union Européenne.
Il s’agit en effet, de deux thématiques :la première sur la gestion des déchets chimiques dangereux avec trois modules : les déchets chimiques, caractérisation et gestion, le développement et la mise d’un plan de minimisation des déchets et le choix de meilleures technologies disponibles.Seuls les chimistes (15) ont été formés dans cette première thématique.
Le groupe cible du thème 2, gestion des déchets biologiques dangereux, est constitué de 15 biologistes nationaux.Les modules qui leur sont dispensés sont entre autres,les agents biologistes dangereux, la problématique et l’élaboration des plans de gestion des déchets d’activités sanitaires etc.
Cette rencontre d’échanges de trois jours, va contribuer à améliorer les meilleures pratiques en matière de gestion des déchets chimiques dangereux, et surtout apporter les connaissances nécessaires aux participants.
A l’ouverture des travaux, le conseiller technique du MERF, M. Amégboh Tata a invité les participants à plus d’attention et d’assiduité afin de tirer le maximum de l’expertise de l’Union Européenne en la matière.
Le projet 35 vise à évaluer des capacités nationales, les former pour mieux gérer les déchets, et surtout renforcer les capacités des laboratoires pour un contrôle et une surveillance plus accrus.