Les acquis du PGICT dans la centrale doivent être sauvegardés



Nombreux sont les porteurs des sous-projets communautaires, financés par le PGICT :
Projet  Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) de la région Centrale à répondre présent à l’atelier de partage et de capitalisation pour la durabilité des acquis du PGICT, organisé à cet effet les 12 et 13 décembre 2016.
Au total dix (10) projets dont sept relatifs aux activités communautaires dans les bassins fluviaux et les zones inondables. Ce volet de la composante 2: activités communautaires d’adaptation aux changements climatiques, vise principalement à restaurer les capacités d’adaptation des écosystèmes et les voies de communication d’eau, à curer les caniveaux et à construire des ponts etc. les trois (3) autres portent sur le reboisement, l’enrichissement et la surveillance des forêts communautaires et sacrées.
Il ressort de ces différentes présentations, certes des avancées,  mais également des difficultés. Celles-ci sont liées au taux d’exécution  et de décaissement, à certains problèmes d’ordre institutionnel et organisationnel, au leadership et surtout à la collaboration avec leur agence d’exécution qui est AGAIB : Agence d’Appui aux Initiatives de Base.
A quelques mois de la clôture du PGICT, prévue pour fin juin 2017, tous les sous projets communautaires sont sensés prendre fin au plus grand tard le 31  mars.
Eu égard à ce court délai, le directeur Folly Djiwonou a demandé qu’une réunion d’urgence se tienne au début janvier. Elle  doit réunir l’unité de gestion du projet, les AGAIB et les porteurs des sous-projets de toutes les régions. Il a ajouté qu’il faut aller vite pour au moins atteindre un taux de consommation élevé, car c’est au prix de mille sacrifices que le gouvernement et ses partenaires mobilisent les fonds pour améliorer le quotidien des populations. Il a pour terminer, mis un accent particulier sur la pérennité des acquis du PGICT. Des acquis qui dépendront forcement des chartes de gestion et des plans de gestion rigoureux élaborés et acceptés de commun accord par toutes les parties prenantes.
Les résultats des travaux de groupes des deux jours ont porté sur l’identification des bonnes pratiques utilisées, les leçons apprises, les avantages pour les bénéficiaires.   
La plénière a été suivie de la clôture des travaux et des conseils du SG Sama, du consultant Kougblenou et du coordonnateur Morou. Il faut préciser que dans la région  Centrale, les 10 sous-projets financés par le PGICT sont exécutés à hauteur de 75%.