Le Togo prône la gestion participative et inclusive des AP



Les aires protégées du Togo : quelles solutions pour une adhésion des populations riveraines
Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières a organisé un atelier de validation portant sur l’étude de préparation d’un dialogue national sur l’aménagement durable et participatif des AP au Togo. Cette étude commanditée par le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) va permettre de définir les bases consensuelles, engageant toutes les parties prenantes. Les travaux se sont déroulés le 11 mai,  au relais de la Caisse à Lomé.
Les Aires protégées (AP) du Togo ont plusieurs difficultés entre autres le braconnage, la coupe anarchique des produits ligneux dans les zones interdites, les conflits permanents entre les gestionnaires et les riverains etc. Ces difficultés énumérées ont pour conséquences l’érosion de la biodiversité.
Face à cette situation, le gouvernement et ses partenaires ont décidé de prendre des initiatives de protection, de conservation et de valorisation d’une dizaine  d’aires protégées qui regorge des potentialités fauniques et floristiques énormes ; leurs superficies représentent selon une étude faite en 2011, 10,21% du territoire national.
Au regard des difficultés et de  leur importance selon la Convention sur la biodiversité (CDB), une étude sur la préparation d’un dialogue national sur l’aménagement durable et participatif des AP au Togo est faite et les parties prenantes se sont appropriés le rapport après l’avoir enrichi. Une rencontre qui précède celle du prochain dialogue sur les AP que le ministère compte organiser.
La Banque mondiale qui attache du prix à la gestion durable des forêts, a jugé nécessaire d’accompagner ce processus participatif qui se base sur l’amélioration de l’efficacité de gestion, la recherche de l’efficience des moyens mobilisés et aussi l’ancrage du principe de participation inclusive. Dans cet ordre d’idée, PGICT en finançant les sous-projets communautaires a mis un accent particulier sur les activités génératrices de revenu. Une solution qui permet de diminuer la pression sur les ressources naturelles.
Le représentant du MERF, M. Sama Boundjouw a reconnu que la gestion passée  a été policière, maintenant elle est dépassée. Ensemble avec les riverains des AP nous devons trouver la meilleure approche de gestion. C’est-à-dire celles qui intègrent des AP les préoccupations de tous et qui sera profitable à tous.
L’étude de faisabilité validée donne des orientations de développement en lien avec les objectifs du développement durable.