Le Togo, pays pilote pour la promotion des bios pesticides



Lancement du projet « formuler et tester au champ des bio pesticides»
Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières M. André Johnson  a présidé à l’ouverture de l’atelier national de lancement du projet « formuler et tester au champ des bio pesticides». Un essai qui se fera en collaboration avec le ministère de l’agriculture de l’élevage et de l’hydraulique, le réseau sur les pesticides de la région Asie Pacifique    (RENPAP) et des associations de producteurs agricoles. Cette rencontre  ouverte par le ministre Johnson, s’est tenue à la salle CEDEAO du  CASEF le 27 décembre 2016 à Lomé.
Le lancement de ce jour s’inscrit  dans le cadre du programme régional de renforcement de capacités et d’assistance technique pour la mise en œuvre des plans nationaux de la convention de Stockholm sur les polluants organiques  persistants dans les pays les moins avancés.
Le Togo faisant partie des pays les moins avancées, s’est engagé dans la recherche de solution à la problématique des pollutions en général et des produits chimiques en particulier. Ainsi, il a pris des mesures allant dans le sens de la maîtrise et de la gestion des activités liées aux pesticides, afin de promouvoir un développement sûr qui satisfait les besoins des populations actuelles sans pour autant compromettre celles des générations futures.
Dans le souci de réduire les effets néfastes qu’engendre l’utilisation non contrôlée de ces substances chimiques sur la santé humaine et l’environnement, la communauté internationale a adopté plusieurs accords dont celui de Stockholm. Cette convention, ratifiée par le Togo en 2004, fait obligation aux pays parties à gérer écologiquement les polluants organiques persistants (POPs) et de rechercher des alternatives. D’où le lancement dudit projet.  L’adhésion à ces instruments internationaux a permis au pays de bénéficier des appuis tant financiers que techniques et d’élaborer des documents de stratégie et de planification en matière de gestion des pesticides. Ces mesures adoptées, méritent d’être renforcées et complétées afin de créer les conditions optimales pour honorer les engagements internationaux pris par le Togo.
Ce projet pilote vise à mettre en place une plateforme de formation et de renforcement des capacités techniques sur la production et l’utilisation des bio pesticides à base du neem par les maraîchers et les agriculteurs, au détriment des pesticides chimiques de synthèse préjudiciables pour la préservation de la santé humaine et de l’environnement.
« L’on doit faire la promotion de tout ce qui est bio. Car, l’utilisation des bio pesticides nuisent moins à la santé humaine que l’utilisation des produits chimiques ». a souligné le coordonnateur du projet, M. Nadjo Casimir.
Le ministre a apprécié les objectifs de ce projet pilote, qui visent à introduire les concepts de pointe, à promouvoir le transfert et l’application de technologie  et surtout la production industrielle propre.