Le PGICT laisse des impacts positifs



Fin du PGICT : la partie nationale s’auto évalue en vue de partager les expériences acquises
A quelques jours de la fin du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) prévue le 30 juin 2017, la partie nationale s’auto évalue. Un rapport bilan a été élaboré pour permettre aux acteurs de partager  les expériences acquises lors de sa mise en œuvre. Les travaux de l’atelier du rapport d’achèvement ont été organisés à Lomé le 27 juin. C’est  le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson qui a présidé  à l’ouverture des travaux.
C’était le 20 avril 2012 que  le  gouvernement togolais à travers le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF) a signé avec la Banque mondiale l’accord de financement de ce projet Financé à hauteur de 16,948 millions de dollars, il arrive à son échéance le 30 juin prochain après cinq années de mise en œuvre.
Durant son exécution, deux grands objectifs ont été atteints. Il s’agit du renforcement du Système d’Alerte Précoce (SAP) et la promotion d’activités communautaires d’adaptation aux changements climatiques afin d’accroitre la résilience des communautés.
Ainsi, le système d’alerte précoce s’est amélioré grâce aux matériels de surveillance et de collecte de données fournis par le projet. Sur le plan communautaire, 107 sous-projets ont permis d’engranger des résultats satisfaisants. L’extension des bonnes pratiques de gestion durable des terres s’est accrue sur les terres dégradées et les rendements agricoles s’améliorent. Les initiatives communautaires sont accompagnées d’activités génératrices de revenus et ont permis de créer environ 23 000 emplois temporaires. Ce qui a amélioré significativement les conditions de vie de ses populations. C’est un bilan somme toute positif.
Les résultats sont énormes d’après le coordonnateur du PGICT, Morou  Amidou, qui a énuméré les actions sur le terrain, entre autres la réalisation de beaucoup d’études topographique et hydrologiques des zones vulnérables aux inondations. Lesquelles ont facilité la construction en cours du 4e lac, la réalisation des plans d’aménagements de certaines aires protégées etc.
« Les taux d’exécution physique et de décaissement à l’achèvement du projet dépasse 95% pour l’exécution physique et 97% pour le décaissement » a déclaré le secrétaire général du MERF, M. Boundjouw Sama qui a conclu que la mise en œuvre su PGICT a été satisfaisante.
Le ministre André Johnson a dans son discours d’ouverture signifié qu’il y’a de nouveaux défis dont le ministère doit faire face par rapport aux différentes actions. Il faudra consolider selon lui les acquis issus du projet et surtout valoriser les résultats obtenus.