LE LITTORAL OUEST-AFRICAIN FACE A L’EROSION COTIERE ET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE, UNE PREOCCUPATION A LA COP 21



QUELLE SOLUTION AU LITTORAL OUEST-AFRICAIN FACE A L’EROSION COTIERE ET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Dans le cadre de la semaine de l’Action, le ministre Française de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Mme Ségolène Royal  a présidé les travaux du « side event », un sujet majeur de la COP21 portant sur l’Océan, le jeudi 4 décembre dernier à Paris. La rencontre s’est déroulée en présence  des représentants de la Banque Mondiale, de l’UEMOA, du fonds de développement nordique et les ministres de l’environnement ivoirien, mauritanien, béninois puis togolais.
 
Les changements climatiques constituent aujourd’hui une menace réelle pour le développement socio-économique de toute la planète et en particulier les pays  les moins avancés. Ainsi, l’érosion côtière une des conséquences de ce phénomène climatique, est l’une des préoccupations majeures pour le Togo et les pays du littoral ouest africain.
 
Ainsi, durant la semaine  de l’Action, le chef de la délégation de France  Ségolène Royal, s’est investi pour que la question de l’océan soit prise en compte à la COP21 et rechercher des solutions adéquates pour lutter contre ce fléau.
 
Au cours de la rencontre, le ministre André Johnson a révélé que l’érosion côtière au Togo est exacerbée par l’élévation du niveau de mer  qui provoque un recul de la côte sur une distance de 5 à 25 m/an, engloutissant des centaines d’hectares de terre et emportant des infrastructures diverses. Cette situation cause les déplacements forcés de populations, engendre des problèmes d’occupation de l’espace, la prolifération des habitations précaires en zones non constructibles et porte atteint à la diversité culturelle. De même le littoral du Togo constitue le plus important pôle économique du pays (50% du PIB) et une grande plaque tournante de l’économie sous régional.
La Banque mondiale a saisi l’occasion pour se pencher sur les questions de l'érosion côtière et l'adaptation aux changements climatiques en Afrique de l'Ouest.
 
Au terme des travaux,  la Banque Mondiale a annoncé 150 000 000 d’USD disponible pour lutter contre l'érosion côtière ; il en est de même pour  l’UEMOA qui a prévu l'élaboration d'un schéma directeur assorti d'un observatoire du littoral.