La mise en œuvre du PGICT tire vers sa fin



L’UGP boucle ses ateliers sur la pérennisation des acquis des sous-projets dans les savanes
La région des savanes située à près de 600 kilomètres au Nord, est la région la plus sèche du Togo, là le PGICT a financé dix-sept sous-projets communautaires en plus des deux déjà exécutés lors de la phase pilote.
En termes de fonds, 500 000 millions ont été alloués. Tout comme dans les quatre régions où l’UGP l’Unité de Gestion du Projet est déjà passée, l’objectif de la rencontre avec les porteurs des sous-projets communautaires et les représentants des bénéficiaires est le même. C’est pour échanger, capitaliser les bonnes pratiques de la mise en œuvre des différents projets à la base. Pair ailleurs il est aussi recommander de proposer de commun accord des mécanismes pour garantir la durabilité des acquis  et des impacts desdits sous-projets.
A la différence des autres régions précédemment visitées, ici la plupart sont des projets intégrés, puissent qu’ils associent le reboisement à la gestion durable des terres.
Dans cette région, les projets sont repartis en deux thématiques notamment cinq (5) sous-projets dans  la gestion des risques de catastrophes avec l’aménagement des retenues d’eaux : barrages rivières, étang à des fin de maraichage,  d’abreuvoir des animaux, et surtout pour lutter contre des inondations en aval. Les douze (12) restants pour la gestion durable des terres avec le reboisement des flancs de montagnes et l’amélioration des sols. Dans les deux cas les activités génératrices de revenus y sont associées comme partout ailleurs aux dires des uns et des autres, les résultats dans l’ensemble sont satisfaisants.
En temoigne M. Djoate iffite, chef de village de Nassiette dans le canton de goundjoga, dans la préfecture de Tandjouare. C’est en larmes de joie qu’il a exprimé sa fierté en voyant les résultants de son projet. « Les arbres se développent très bien, on commence par gagner des portions de terre qui nous permettent de cultiver nos vivriers, grâce aux cordons pierreux, obtenus par la main d’œuvre locale, le ruissellement sauvage et l’érosion sont bloqués. Nous comptons faire plus même si le projet venait à finir » a dit le chef.
Selon M. Morou Ismael, coordonnateur du PGICT,  les projets sont pour la plupart à plus de 80 d’exécution. Nous avons 4 mois pour tout terminer et nous attachons du prix à la durabilité, elle a été d’ailleurs l’un des critères de sélection. Il termine en disant qu’il y a espoir au vue des résultats sur le terrain.
Même impression pour le principal bailleur qui est  la Banque Mondiale « Nous sommes très heureux avec les rapports qui nous parviennent. Tout particulièrement  dans la région des Savanes, il y a eu certaines réalisations qui vont au-delà des attentes, parce que  les communautés se sont tellement mobiliser pour faire des activités qu’on ne pouvait pas imaginer. Pour cela, il est capital que nous mettions en exergue ces réalisations. Il est aussi important que nous puissions examiner dans quelles mesures  répliquer certaines réussites ailleurs. On peut affirmer que les objectifs assignés au PGICT sont dans l’ensemble atteints» a dit Dr Hounkpè Koffi, chargé de projet à la Banque mondiale.