La gestion durable des Terres et de l’Eau (GDTE) au centre d’un séminaire à Dakar



Le programme Terrafrica du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), mérite d’être mieux connu du grand du C’est la raison fondamentale de la rencontre de Dakar,
du 5 au 8 avril 2016, où trente (30) chargés de communication des ministères abritant ce programme partagent leurs expériences sur la meilleure communication à donner sur la GDTE.
Après 10 années d’activités sur le terrain, le programme TerrAfrica, semble moins connu. Pour relever ce défi, il faut nécessairement passer par des messages clés sur les meilleures pratiques de GDTE en Afrique.
Même si l’Afrique n’est pas responsable des émissions de gaz à effet de serre qui engendrent  des changements climatiques, ces habitants doivent être proactifs et pouvoir développer des politiques et faire des plaidoyer pour son développement.
Le rôle des chargés de communication, selon Mme Rudo représentante du directeur exécutif du NEPAD, est de pouvoir transmettre des messages efficaces qui doivent renforcer les connaissances des populations sur la gestion des terres et de l’eau.
«Seule une vision cohérente et concertée matérialisées par un sursaut d’optimisme, à travers la GDTE, permettra à nos pays d’augmenter durablement la productivité agricole de nos sols, d’accroitre la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté et les conflits afférents.» a souligné, M. Mamadou Sow, représentant du ministre sénégalais de l’agriculture et de l’environnement à l’ouverture des travaux.
Les projets financés par TerrAfrica et les possibles outils de communication utilisés lors de leur mise en œuvre ont été présentés par pays. La formation proprement dite a porté sur le choix de meilleurs angles, les formats de diffusion, la prise de photo, le partenariat avec les points focaux TerrAfrica, la société civile, les médias et surtout les organisations paysannes.
A l’issue des travaux, il y a urgence de renforcer les capacités des Chargés de Communication  en matière de GDTE, d’amener les journalistes des pays membres à adhérer à green radio world, pour la dissémination des bonnes pratiques en GDTE. Il faut aussi mettre en place une plateforme des chargés de communication et points focaux. En outre établir des relations directes avec TerrAfrica.
Le Togo a adhéré à cette plateforme en 2010. Lors de l’élaboration de son Programme National d’Investissement sur l’Environnement et les Ressources Naturelles (PNIERN). Ce qui a abouti au financement du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) à hauteur de 500 000 dollars US.