Gouvernement:des actions pour les populations d’Adrapko



"Assurer un cadre de vie décent pour le bien-être des populations pour la résilience aux inondations et aux effets des changements climatiques"
Parmi la centaine de sous-projets financés par le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), il y a celui intitulé sous-projet « désenclavement de la zone Adrakpo, construction d’ouvrage de point d’eau potable et de promotion des activités génératrices de revenus ». Après douze mois d’exécution, le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. André Johnson accompagné des autorités locales a procédé à la remise officielle des différents chefs-d’œuvre à la population. C’était le 28 avril 2017.
Contribuer à la réduction de la pauvreté de la population dans le canton d’Adzakpa dans la préfecture d’Agou, c’est l’objectif du sous-projet sus- mentionné. D’un coût total de 145 835 116 F CFA, cette somme  a servi à désenclaver douze villages dans la zone d’Adzrakpo. Il s’agit d’une piste de 8 km rechargée avec la construction de deux ponts, d’une mini adduction d’eau équipé d’un forage à énergie solaire qui alimente quatre points de puisage, des activités de maraichage sur 2 hectares et aussi celles de reboisement.
C’est une population visiblement satisfaite. « Aujourd’hui on a de l’eau potable, fini les maladies hydriques, je dis merci au gouvernement… notre doléance, c’est qu’il nous assiste encore pour la réfection de notre bâtiment scolaire, il est dans un état de délabrement total et c’est dangereux pour les élèves » a souhaité Togbui Nyagamado IV, chef canton d’Agotimé sud, village d’Adrakpo.
Le PGICT a fait du chemin puisqu’il a contribué à améliorer les conditions de vie des populations dans le canton d’Agotimé-Sud a reconnu le ministre Johnson, qui, en remettant ces ouvrages aux communautés leur a demandé d’en faire bon usage. Quant aux comités mis en place pour la gestion efficace des points d’eau, ils doivent faire preuve de bonne foi afin de pérenniser ces acquis a ajouté le ministre. Il a aussi saisi l’opportunité pour remercier les partenaires en l’occurrence la Banque Mondiale.
Le représentant de cette institution,  M. Hounkpè Koffi, s’est félicité du travail abattu par l’ONG RADI qui a été porteur de ce sous-projet. La mobilisation de la communauté n’a pas laissé indifférent, M. Hounkpè,  pour lui celle-ci a été à la hauteur, ce qui a permis au projet d’atteindre les objectifs fixés au départ.
Tous les sous-projets financés par le PGICT sont appelés à prendre fin dans ce mois d’avril.