Gestion intégrée des écosystèmes



« Implémenter un mécanisme régional pour une gestion concertée et intégrée des écosystèmes, une préoccupation des pays de l’Afrique de l’Ouest »
Du 13 au 14 avril 2017, les pays de la Communauté des Pays de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont retrouvés à Lomé au Togo,  pour restitué et valider les résultats de l’étude sur la mise en place d’un mécanisme régional de concertation sur la gestion intégrée des écosystèmes naturels en Afrique de l’Ouest. C’est une initiative de l’Union Internationale pour la Conservation de la nature (UICN) et de la CEDEAO. Elle s’inscrit dans le cadre du Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE).
Pour asseoir le mécanisme régional de concertation sur la gestion intégrée des écosystèmes naturels dans les pays de la CEDEAO, certains instruments doivent être mis en place. Au nombre de ceux-ci figurent des avant-projets de statuts de règlement intérieur, du plan d’action et de la feuille de route dudit mécanisme. L’ensemble de ces textes statutaires, proposés par le consultant sont soumis pour validation.
Ce processus de grande importance sur la gestion intégrée des écosystèmes a été salué par l’UICN qui, a par ailleurs, invité la CEDEAO à assurer le rôle de leadership de ce mécanisme. Il y a eu différentes approches a reconnu ce partenaire, mais l’UICN estime que seule la synergie des actions permettront aux pays concernés d’atteindre le développement durable de la région.
Ce dispositif pour la CEDEAO sera une plateforme régionale qui devra promouvoir un dialogue permanant entre les différents cadres en vue de partager et de standardiser les approches et les outils innovants utilisés pour la valorisation des services des écosystèmes a souligné le représentant du centre de coordination des ressources en eau, M. Touré Mahamane.
 La dégradation des écosystèmes est inquiétante a souligné le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. André Johnson. Pour lui, ces  textes statutaires font permettre de combler le gap de l’absence de collaboration et d’engager des actions fortes pour freiner la dégradation des écosystèmes dans la sous-région.
En dehors du mécanisme qui sera mis en place, la CEDEAO dispose déjà d’un plan de convergence pour la gestion des forêts et d’un cadre permanent de la coordination et de suivi de la gestion intégrée des ressources en eau.