Couche d’ozone : renforcement des capacités des acteurs



La douane togolaise engagée dans la protection de la couche d’ozone
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Vienne et de son protocole de Montréal pour  la protection de la couche d'ozone , il est prévu une série d’activités dont le renforcement des capacités des acteurs clés impliqués dans la gestion des substances appauvrissant la couche d’ozone. C’est dans cette logique que le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF), par le biais de son Bureau National Ozone (BNO)  a organisé un atelier de formation du 20 au 21 décembre à l’intention de 40 cadres de L’administration des douanes sur l’élimination des substances hostiles  à la couche d’ozone. Les travaux ont été ouverts à la FOPADESC par  M.  Amégboh Tata, conseiller technique au MERF.
La Convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone, adoptée le 22 mars 1985 par les états, reconnait la nécessité d’accroître la coopération internationale en vue de limiter les risques des activités anthropiques sur la couche d'ozone. Le Togo engagé fortement dans la protection de la couche d’ozone a ratifié la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal le 25 février 1991. Il en ait de même pour les différents amendements y relatifs.
Pour ce faire, le Togo a élaboré avec l’appui du secrétariat de l’ozone, qui est une division du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), une stratégie comprenant deux principales composantes. La première consiste à l’élimination des hydro chlorofluorocarbones (HCFC)  qui vise, entre autres, la réduction progressive de la consommation du R22 et de son élimination complète à l’horizon 2040. 
La seconde intitulée renforcement institutionnelle prend en compte la sensibilisation des tous les acteurs sur la problématique de la destruction de la spécialement ceux impliqués dans l’élimination progressive des HCFC et l’éradication complète des HFC.
A ce titre, les principaux bénéficiaires de cet atelier sont les cadres de l’administration des douanes qui durant deux jours vont apprendre à  manipuler  les outils de détection des substances qui détruisent la couche d’ozone et maitriser les règlementations en vigueur. Les techniciens de froid des régions Maritimes, Plateaux, Centrale, et Kara ont été aussi formés dans cette logique.
Le représentant du MERF a dans sons allocution rendu  hommage au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), au PNUE et aux agences d’exécution notamment, la Banque mondiale, le Fonds Multilatéral et le Secrétariat de l’Ozone pour leurs appuis financiers, matériels et techniques.