Valorisation de déchets : quel impact ?



Produire de l’électricité à base des déchets ménagers à Glékopé dans la préfecture d’Agou
Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF) à travers l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE) a validé l’étude d’impact environnemental et social (EIES) relative au projet de construction et d’exploitation d’un centre de traitement et de valorisation de déchets ménagers  et assimilés à Glékopé dans la préfecture d’Agou. Le Service d’Incinération des Déchets ménagers Industriels du Togo (SIDMIT) aura pour finalité la production de l’électricité. Le directeur général de l’ANGE, M. Adadji Koffi qui a visité le site devant abriter la structure a présidé aussi les travaux de validation du rapport présenté par le consultant. Plus de 50 acteurs étaient de la partie ce 10 août 2017 à l’hôtel Béthania.
Le projet de construction et d’exploitation du centre de traitement et de valorisation de déchets ménagers a pour objectif, la valorisation des déchets en énergie propre. Les déchets  ménagers et industriels incinérés permettront de réduire drastiquement leur présence en plein air afin d’assainir  les villes togolaises.
La délégation conduite par M. Adadji s’est rendue sur le site du projet à Glékopé situé à 70 km environ de Lomé en présence du promoteur, des médias et les populations riveraines. Ce projet est salutaire a dit le DG mais son institution sera regardant et fera le suivi du Plan de gestion environnement et social proposé par le consultant
C’est sur une superficie de 12,4 ha que le centre de traitement des déchets sera construit. En dehors de l’usine, il y aura la construction des laboratoires d’études et de traitements des déchets, un centre de santé, ainsi que des habitations pour les employés.
Le projet aura des impacts forcement sur l’environnement, pour cela une association réputée dans le reboisement aura la charge de faire des reboisements compensatoires.
Selon le consultant, M. Tcheinti-Nabine Maxwell « toutes les mesures d’évitements seront prises pour minimiser les risques sur la santé des populations ».
« Notre première activité sera l’incinération des déchets pour produire de l’électricité. Ensuite elle sera commercialisée sur le marché national et international » a dit Mme Ekué Elda, la responsable logistique.  
La capacité de traitement sera de 5 tonnes par heure et le  coût de la construction est évalué  à 23 milliards de F CFA,  selon le promoteur, M. Eric Kentzler. Celui-ci a également promis aux riverains que la main d’œuvre locale sera privilégiée si elle est qualifiée.
Après ce travail préliminaire, le promoteur attend la délivrance du certificat de conformité qui lui ouvre le démarrage de ses activités.