Les déchets dangereux: quelle gestion ?



Partage de connaissances pour une bonne gestion des déchets biologiques et chimiques dangereux
Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF) par le biais de sa direction de l’environnement  organise, et ce pour trois jours  un atelier de formation sur les bonnes pratiques de gestion des déchets biologiques et chimiques dangereux. Ceci dans le cadre de l’initiative des Centres d’Excellence Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques (NRBC)  de l’Union Européenne (UE). Les acteurs concernés sont les producteurs, les utilisateurs et les institutions impliquées dans la gestion et la manipulation de ces déchets. Les travaux  ont  été présidés ce 11 juillet 2017 à Lomé par le secrétaire général du MERF, M. Boundjouw Sama.
La production et l’utilisation des produits chimiques et biologiques sont des activités économiques fondamentales et  importantes, pour le développement des pays, qu’ils soient industrialisés ou non.
Cependant, le recours et l’exposition à ces produits présentent potentiellement des risques et effets négatifs pour la santé humaine et sur l’environnement.
Pour ce faire, il est essentiel de développer des politiques au niveau national et international pour prévenir et atténuer les risques et dangers qu’ils sont susceptibles d’entrainer pour la santé des hommes. En dehors de ces outils la sensibilisation  des producteurs, utilisateurs et consommateurs est primordiale d’où l’intérêt de cet atelier de formation. La connaissance parfaite des dangers liés aux déchets chimiques et biologiques dangereux, ainsi que la maitrise des bonnes pratiques de leur gestion sont deux outils fondamentaux qui permettront de mieux gérer en toute sécurité le transport et l’élimination de ceux-ci.
« Il faut d’abord connaître les déchets, les inventorier, les quantifier afin de savoir le type de traitement à appliquer. Ainsi donc, un plan de sensibilisation à grande échelle est mis en œuvre au cours de l’atelier selon les normes internationales de traitement des déchets » a dit M. Nadjo Casimir, point focal du projet. Il s’est également penché sur les multiples maladies dues aux produits chimiques dangereux notamment les maladies de la peau, les cancers, l’infertilité etc.
Pour M. Pablo Taboada Utrera, expert de  la FIIAPP, fondation de coopération internationale et agence d’exécution du projet 35, NRBC, cette rencontre constitue un moment de partage d’expériences et de réplication des connaissances acquises par les experts nationaux ayant participé à l’atelier de Dakar tenu du 20 au 22 juin 2017.
M. Boundjouw Sama qui a représenté son ministre de tutelle a émis le vœu qu’au sortir de cet atelier,  tous les participants soient outillés en pédagogie et méthodologie de sensibilisation sur les bonnes pratiques de gestion des déchets chimiques et biologiques dangereux.
Trois cours sont au programme la familiarisation avec la réglementation internationale, la sureté et sécurité dans la gestion des déchets chimiques dangereux et la sureté et sécurité dans la gestion des substances biologiques.